Wallis et Futuna

Un territoire peuplé depuis des milliers d’années

Peuplées depuis des milliers d’années, aussi bien Wallis que Futuna ont leur propre identité. Wallis et ses îlots se trouvent à 230 kilomètres de Futuna, et sa petite sœur inhabitée, Alofi.

Les premiers Européens qui ont accosté à Futuna en 1616 étaient des navigateurs hollandais. C’est une île volcanique haute, difficile d’accès. Un explorateur l’a même surnommée « l’enfant perdu du Pacifique ». Elle compte environ 3200 habitants.

Ils sont 8300 à Wallis, qui s’appelait originellement Uvea.

Son nom actuel vient du capitaine britannique Samuel Wallis qui l’a repérée en 1767.

Un royaume au cœur de la République française

La République coexiste avec les monarchies traditionnelles et l’église catholique.

L’État est représenté par le préfet. Administrateur supérieur, il gère la défense, le respect des lois, le Trésor public, ou la santé. Il assure l’exécutif, en lien avec l’assemblée territoriale, organe législatif élu au suffrage universel.

Trois grandes chefferies ont autorité sur leurs sujets. À leur tête, des rois choisis par les familles aristocratiques perpétuent les règles et les pratiques ancestrales. C’est la coutume, « aga’i fenua ». celle-ci est présente au quotidien.

La religion et le droit

La religion est omniprésente depuis l’évangélisation et la conversion massive des îles dans les années 1840.

Wallis d’abord, puis Futuna, se sont rapprochées de la France à la demande des souverains, sous l’influence des missionnaires.

– En 1888, les îles sont placées sous protectorat commun.

– Et en 1959, lors d’un référendum, elles demandent leur intégration à la Nation.

Il en découle un statut sur mesure. La République, dit ce texte, garantit aux populations le libre exercice de leur religion, ainsi que le respect de leurs croyances et de leurs coutumes, tant qu’elles ne sont pas contraires au droit.

– En 2003, le territoire devient une collectivité d’Outre-mer qui reste régie par le statut de 1961.

A Wallis-et-Futuna, il n’y a ni maire, ni commune. Trois circonscriptions sont calquées sur les royaumes, puis divisées en districts et en villages.

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